La contribution la plus utile est une contribution en argent, même minime. Vous pouvez contribuer par des dons ou en achetant des cartes, le livre Lougou et Saraouniya, ou encore des livres de contes á la boutique de Tarbiyya Tatali.

Donner des objets usagés est rarement une bonne idée

Nous proposer des médicaments inutilisés, des vêtements usagés, des manuels scolaires ayant servi, n’est pas une bonne idée pour plusieurs raisons.

Vider nos armoires pour envoyer dans les pays pauvres des objets dont nous n’avons plus l’usage n’est pas une démarche très positive, et ne créée pas d’échanges véritables.

De plus, le Niger est un pays enclavé et y transporter des objets coûte très cher. Nous préférons vendre des objets d’occasion récoltés en France à l’occasion de braderies à Rennes, et envoyer au Niger les fonds ainsi réunis. Ils servent à acheter là-bas des objets adaptés à la vie locale, et à faire marcher l’économie et le commerce.

Quelques objets utiles

Certains objets sont toutefois utiles, s’ils sont légers et n’existent pas sur place : des lunettes usagées par exemple, car aucune lunette n’est fabriquée là bas. Il est alors nettement préférable que l’opticien indique leur pouvoir correcteur.

Médicaments

Les médicaments inutilisés seraient peu adaptés aux besoins locaux, et pourraient tomber entre les mains de personnes mal formées pour les utiliser et de faire plus de mal que de bien. Des médicaments génériques simples (aspirine) sont bien préférables, mais il faut de l’argent pour les acheter.

Vêtements

Les seuls vêtements qui seraient bien utiles sont des pulls, car les soirées et les nuits sont fraîches une partie de l’année. Mais c’est très cher à amener sur place.

Manuels scolaires primaires

Les manuels scolaires français au niveau du primaire ne correspondent pas aux programmes locaux. Il est préférable de donner de l’argent qui permettra d’acheter les manuels adaptés.

Livres et manuels du secondaire

Le cas des livres, dictionnaires, romans, encyclopédies, ou des manuels scolaires de l’enseignement secondaire est différent. Il y a une soif énorme de culture et peu de livres sur place. Il serait donc bon de pouvoir envoyer plus de livres là bas. Mais le coût du transport reste prohibitif.

Photo d’Alain Roux